Anthony PINNA

Tu es parti trop tôt !! repose en paix mec !! tu seras toujours avec nous!!!!!

Anthony tu es parti trop tôt, le destin est souvent injuste envers les bons. Une énorme pensée pour ton fils Marcus, tes parents, ta sœur Audrey. Tu resteras dans nos cœurs, dans nos pensées, dans nos souvenirs.

Je viens d’apprendre aujourd’hui de la bouche de Gérôme la terrible nouvelle, que j’accueille avec une très grande tristesse
Je suis dévasté, et je n’ose imaginer comment les proches d’Anthony se sentent actuellement
Toutes mes pensées vont à sa famille, et tout spécialement à sa sœur Audrey à qui j’adresse mes plus sincères condoléances et tout mon soutien

Flyer Flying Saucer Team

C’est peu après la rentrée en classe de quatrième en 1989 au collège Port Lympia, qu’une bande de copains s’est formé.
Un casting incroyable avait réuni Antony, Alex, Greg, Constantin et moi même.
Nous allions passer 2 ans au collège dans l’adolescence joyeuse et insouciante jusqu’au brevet des collèges. Les fous rires étaient quotidien au collège et en dehors dans les rues de la ville sur nos skateboards. Antony était un moteur et son rire nous entrainait souvent dans un fou rire. Je n’ai pas d’anecdote particulière car nous formions un tout. Tout le collège la semaine, tout les week-ends et toutes les vacances.
On avait un logo, une soucoupe volante avec les lettres FS pour Flying Saucer. On écoutait la même musique, on copiait des K7, on regardait les films ensembles on allait rue De Maeyer où son chat trônait au dessus de l’enseigne près du balcon. Fou rire un soir où on avait dormi dans sa chambre et le chat nous attaquait les orteils qui dépassait du drap.
Au lycée, séparés dans plusieurs classes et établissements, dans une adolescence plus rebelle et plus difficile, on a continué de grandir et se construire ensemble dans la même bande de pote, dans tout les moments, jusqu’à l’âge adulte. On partageait les mêmes disques, on avait la même bande son. Et la même image : On portait tous les cheveux long, des chemises à carreaux, des bonnets de skate, des lunettes de surfeurs, des baggys, on transpirait le grunge. Et bien sûr Antony était le plus stylé, toujours en avance d’une extravagance. C’était le plus doué avec les filles, pendant qu’on galérait, lui séduisait avec humour et simplicité.

La vie d’adulte nous a éparpillé et la bande a explosé, mais à distance, on se tenait au courant.
Le temps n’est pas linéaire: cette vie d’adulte ne nous a pas séparé de ces jeunes-nous.
Ce que l’on a vécu ensemble reste gravé en nous.

On a du se dire au téléphone “à bientôt, on se tient au jus”. Pas d’au revoir.
Adieu mon pote.
Stéphan.

Oui, en effet c'était en 1989 que l'on s'est connu. Que l'on s'est sûrement reconnu comme il est d'usage de le penser pour des amis qui se rencontrent.
Nous aurons passé des heures, des jours, des mois et finalement des années à devenir des hommes ensemble. C'était cette période de la vie où l'intensité des choses vécues donnent aux évènements et aux personnes une saveur particulière.
On aura ri, pleuré et crié aux mêmes choses. On aura mangé, bu et fumé ensemble. On aura voyagé dormi et trainé aux mêmes endroits et finalement vécu et aimé les mêmes personnes. Il s'est passé du temps depuis cette époque mais comme la lave du volcan qui fige tout pour l'eternité notre amitié a été suspendue et c'est pour cela que dans mon cœur je n'ai pas perdu un ami de 49 ans, mais un copain de 19 ans.
Greg.

Toutes mes sincères condoléances.

Comment continuez à vivre sans toi maintenant ?
En te rejoignant au Paradis