Charles CUGGIA

Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Nous sommes réunis aujourd'hui en cette église Saint-Paul pour entourer Charlie, une dernière fois, pour lui dire adieu et surtout pour rendre grâce à sa vie…
Bien que les mots me semblent dérisoires, face à ce que je ressens, je vais m'efforcer de parler de toi, au passé, tant ta présence reste vive dans mon cœur et dans celui de ceux qui t'ont connu et qui sont là présents à ton dernier rendez-vous.
Bien plus qu'un ami, tu étais mon frère de cœur… que de moments heureux partagés ! Que d’épreuves personnelles aussi où tu as été présent, fidèle et solide pour moi, attentif à mes besoins.
Ton amitié était à ton image sincère chaleureuse et entière.
Bien que discret et pudique, on retiendra avant tout le grand amour qu'il portait à sa famille. Sa femme Christiane aimante, attentive, ses enfants Audrey et son époux Marc, il avait une tendresse touchante pour Julie et Ange les deux lumières de sa vie.
Il avait cette chaleur simple, cette attention vraie que l'on reconnaît chez ceux qui aiment sans bruit mais avec constance. Il suffisait d'un regard, d'une main posée sur l'épaule, d'une parole juste.
Il était très profondément fier de voir grandir sa famille. Père attentif, présent, parfois pudique dans ses mots mais toujours généreux dans ses gestes ! Grand-père complice qui savait transmettre sans jamais s'imposer.
…Un rayon de soleil vient caresser cette page et un peu et légèreté afflue soudain sous ma plume…
Vous le savez tous, Charlie avait une passion : LA CUISINE… bien sûr !
Beaucoup d'entre vous en m’écoutant ont sûrement des souvenirs émus « fondants » ou « piquants » des délices qu’il nous offrait !
Un simple plat était un geste d'amour, un moyen de rassembler, de partager !
Que dire de ces moments passés à Venanson, son notre petit paradis ? Nos soirées avec nos amis autour de la table où trônait la dernière recette de Charlie encore inédite !
Moments de fête, de chaleur, de rire, de douceur… pendant que dans la cheminée les flammes crépitaient et dansaient en répandant une douce chaleur qui nous enveloppait d'amitié, de bonheur. Moments figés à jamais dans notre mémoire, doux et précieux instants.
Il aimait ce coin de paradis... havre de paix où le silence est vrai, la parole sacrée, l'amitié éternelle !
Et puis, lentement, sournoisement, la maladie s'est installée, elle est venue bousculer ton quotidien, restreindre tes gestes, ralentir ta vie !
Mais jamais elle n'a pu atteindre ton regard où brûlait la flamme de l'espoir, ni éteindre ta présence malgré la douleur imposée.
Tu es resté le même, digne et tendre, silencieux, courageux.
Aujourd’hui, nous te pleurons. Oui …nos cœurs sont lourds, nos yeux noyés de tristesse. Il est parti mais il est là : dans nos gestes, nos souvenirs, nos fous rires et peut être dans le vent qui passe ou dans l'odeur d'un plat qui mijote…
Dans cette église, nous avons l'espoir car la foi nous dit que l'amour ne meurt jamais, que ce que Charlie a semé, ici, continue à vivre.
Sa route ne s'arrête pas avec sa mort…
Alors MERCI Charlie pour ton amour, ta présence, ta tendresse, pour ces plats préparés avec ton cœur… MERCI pour tout ce que tu nous as transmis.
Tu laisseras une empreinte lumineuse, une recette de bonheur simple : AIMER…DONNER…SAVOURER…RIRE… ENFIN !
Tu vas nous manquer mais tant que nous continuerons à nous réunir, à rire, à cuisiner, à vivre pleinement, tu seras toujours là avec nous !
Pars en Paix, CHARLIE, nous veillerons sur ceux que tu nous as confiés.
Tu vas rejoindre tes Amis partis trop tôt, eux aussi… et peut-être, assis sur un nuage, vous nous observerez, pauvres petites marionnettes au cœur vide sans vous !

Papa,

Tu es parti comme tu as vécu : entouré, lors d’un moment simple et précieux — un déjeuner avec maman et des amis. Un moment de partage, un de ceux que tu affectionnais tant. Une fausse route, et la vie a décidé, avec une brutalité silencieuse, de t’éclipser.

Tu avais 83 ans. Tu t’apprêtais à célébrer 55 années d’amour et de complicité avec maman. Plus d’un demi-siècle de souvenirs, de joies simples et de fidélité.

Tu étais un fin gourmet, et surtout un excellent cuisinier. Tu savais marier les saveurs, notamment les épices, et faire de chaque repas un moment unique. Tu aurais pu être chef, mais tu as préféré nourrir les tiens, avec plaisir et générosité.

Tu as travaillé toute ta vie à l’usine Vernier qui t’a permis de découvrir le monde, notamment la Chine, l’Afrique du Sud et la Yougoslavie. Ces voyages ont nourri ta curiosité, ta cuisine, ton goût pour les cultures et les paysages lointains.

Mais tes racines, ton ancrage, étaient ici à Nice et en particulier dans nos montagnes. Tu aimais tant y randonner, cueillir des champignons, chercher des pierres, dévaler les pentes de ski. La nature te ressourçait et tu aimais la partager avec ta famille et tes amis.

Puis, jeune retraité, la maladie de Parkinson est venue. Insidieuse. Elle a grignoté peu à peu tout ce qui te faisait vibrer. Elle t’a privé de tes plaisirs et de ton autonomie. Tu es aujourd’hui soulagé.

Papa, tu as été un pilier pour moi, même si nous n’étions pas toujours d’accord sur tout. Tu avais cette phrase, pleine d’ironie et de malice, qui m’a marquée pendant mon adolescence :
"J’ai raison d’avoir tort."
Elle m’agaçait souvent… et pourtant, aujourd’hui encore, elle résonne. Elle te résume bien : ferme dans tes convictions, mais toujours avec cette tendresse un peu cachée.

Tu nous laisses des recettes, des souvenirs, des histoires de voyages, des odeurs de cuisine, des images de sommets.

Merci, papa. Merci pour tout.

Nous vous prions d accepter nos condoléances les plus sincères. Nos pensées vous accompagnent vous et votre famille pendant cette période douloureuse.
Christine et Robert

Les cieux ont accueilli une nouvelle étoile , elle restera pour toujours dans nos cœurs
Christian et moi vous présentons leurs sincères condoléances

Je te présente toutes mes condoléances ma chère Christiane ainsi qu'à ta fille, ton gendre et tes petits enfants
Je pense très fort à toi et resouhaite beaucoup de courage. Toute mon amitié.

C'est avec beaucoup de tristesse que j' ai appris le décès de Charly.
Je prends part à votre peine et vous présente mes sincères condoléances..
Les souvenirs restent graves
dans nos cœurs et nous aident à affronter ces situations douloureuses.
Je vous embrasse.. Annick.

Du fond du cœur je suis près de vous dans ces moments de deuil. Je prie pour le repos de Charlie et pour toute votre famille , mon ex belle famille, avec laquelle j’ai tant de souvenirs. Le dernier , fut un repas, super repas, à Carros, avec Charlie et Christiane , en présence des enfants et petits enfants. Charlie, Bien que déjà fatigué mais plein de talents culinaires , avait concocté ce délicieux repas avec gentillesse, amour de sa petite famille et professionnalisme j’ose dire. J’ai alors retrouvé ce jour là, la convivialité et le réconfort d’une famille aimante et les mêmes joies qu’à mon arrivée, en 1969 à Nice . Repose en paix Charlie, je t’accompagnerai mardi par les prières .