Cher Alain,
Il est des mots difficiles , cruels, incroyables à lire : « Alain n’est plus ». Avec l'annonce: « Alain s’est éteint paisiblement hier après-midi », nous sommes restés sous le choc, sonnés, incrédules. Ces derniers jours ont été éprouvants : il faut digérer, récupérer du manque de sommeil, assimiler.
Difficile de réaliser qu’on ne te verra plus. Quelle idée de partir quand le printemps arrive, quand la nature renaît…. !
Plus de 25 ans avant, tu es apparu dans le monde glycophile. C’était une fin d’été, à la fête du sucre d’Erstein. Ces années trop vite passées….
Tu laisses un immense vide. Tes amis glycophiles sont comme des orphelins. Tu vas en retrouver qui avaient déjà traversé le chemin...
Ton humanisme, ta gentillesse, ta bonté, ton humour, tes taquineries, ton besoin de créer, ton ironie par rapport à ces problèmes de santé que tu mettais toujours un point d’honneur à ne pas mettre en avant, en public…, ta serviabilité, ton besoin d’être utile aux autres ancré comme une mission : « Servir et ne pas se servir », ta modestie feront que là où nous nous rencontrerons à partir de maintenant, nous serons toujours dans l’attente de voir la porte s’ouvrir et de te voir apparaître, l’oeil malicieux. … preuve que je ne suis pas la seule à ne pas réaliser.
Tu as été pour moi un référent, une lumière qui brille dans la nuit et qui a éclairé mon chemin, mes choix. Et parfois, nous en avons ri, ri, ri… Nous avions parfois conjugué nos compétences.
Et ta devise, puisse t-elle en inspirer beaucoup : https://positivr.fr/poeme-rudyard-kipling-pere-fils/
Non, le fil n’est pas coupé.
Cher Dominique,
Ces quelques mots pour te témoigner ma profonde compassion et tout mon soutien dans ce moment difficile. Gérard se joint à moi. Je sais que ta douleur est immense, intense. Cette maladie qui ne voulait pas le laisser en paix était toujours entre vous deux.
Alain était pour moi un merveilleux ami, fidèle et sincère, que je respectais profondément et je sais combien il a été pour toi le plus merveilleux des conjoints.
Je n’ignore pas non plus à quel point il va te manquer, mais tu n’es pas seul. Sache que si tu as besoin de parler, même loin, je serai là.
Affectueusement,