Cher Jean,
L’amitié ne connait pas de limite dans le temps. Tu avais l’âge d’être mon père et j’en aurais été fier, tu étais avant tout un copain, un frère. Étrange... !
Nous fîmes connaissance sous des cieux plus cléments et apaisés que ceux que nous connaissons de nos jours.
J’étais jeune, j’entrais dans la vie professionnelle dans un pays nouveau pour moi, sans connaissance ni famille sur place. Très rapidement, nous nous sommes rapprochés, et Lilette et toi m’avez offert une profonde amitié, une protection.
Vous avez ensuite « adopté » Rosaline, mon épouse, et nos enfants et nous avons apprécié nos retrouvailles, aux USA, aux Essarts, à Biot et à Anthy, des moment privilégiés.
Lilette nous a quitté il y a peu. Pas de doute qu’elle aura préparé ta venue. Nous vous souhaitons une longue vie paisible dans l’au-delà, vous l’avez bien mérité après ces deux dernières années tourmentées.
Nos plus sincères condoléances respectueuses à Cathy, Christian et leur famille.